jeudi 28 janvier 2010

28 janvier 2010, Tan-Tan Plage

28 janvier 2010, départ de Oued Ma Fatma. Comme le temps est gris et pluvieux, nous décidons de partir pour Tan-Tan plage où il y a internet, épicerie et petits cafés. Cette fois nous irons dans un camping pour faire le « plein » et le « vide »!

COUCHER : Auberge-camping des sables d’or (60dh)
N28degrés29’511 W011degrés 20’263

PHOTO: Aucune

27 janvier 2010 : Oued Ma Fatma

27 janvier 2010, Lagune du Parc Knifiss-Naïla. C’est le départ pour Oued Fatma qui est un autre endroit de camping sauvage, toujours sur une falaise surplombant l’océan. Le temps est encore gris mais les vents ont déjà diminués d’intensité. Superbe endroit pour les pêcheurs qui pêchent sur une corniche à même la falaise.
Aujourd’hui, je suis plutôt tranquille car la marche, dans le sable mou d’hier, a réveillé ma fibro. Après avoir jasé avec des français et des belges pas mal rigolos, je descends quand même de la falaise pour aller voir Jean ramasser des escargots (dont il se fera tout un festin) et observer les flamands qui se regroupent sur la plage pour leur souper!

COUCHER : Camping sauvage sur la falaise avec stationnement payant (10dh)
N28degrés12’505 W011degrés47’045

PHOTOS :http://picasaweb.google.ca/jheuro2009/144BoujdourLaayouneTarfayaLaguneKnifissNailaOuedMaFatma#

25 et 26 janvier 2010, Tarfaya et la lagune du Parc Knifiss-Naïla

25 janvier 2010, Laâyoune. Nous nous levons tôt, aux bruits des moteurs. Après avoir assisté aux départs de plusieurs participants, nous partons à pied, à la découverte des cascades et du plateau qui est à 3km du campement. Nous marchons dans un paysage lunaire et avec des vents très intenses (genre tu enlèves le bouchon de ta bouteille d’eau et elle te fait immédiatement de la musique). Arrivés au plateau, nous l’escaladons et nous profitons d’une vue imprenable sur cet environnement très particulier.
De retour au camping, c’est le départ pour Tarfaya, escale mythique de l’épopée de l’aéropostale ou Antoine de Saint-Exupéry vécut plus d’un an à titre de chef d’escale.
Après avoir trouvé le petit monument à son hommage, nous avons visité le musée dédié à Saint-Exupéry et à l’épopée aéropostale. Très touchant de voir des lettres écrites et dessinées de sa main.
Après, nous nous sommes rendus à la lagune du Parc Knifiss-Naïla qui surgit comme un mirage. Cette langue d’eau, où vivent plusieurs spécimens d’oiseaux dont les flamands roses, sépare le désert de la mer. Nous voulons y passer la nuit mais le gardien nous informe que ça prend un laissez-passer pour y passer la nuit. Nous devrons faire 44km (aller/tour) pour obtenir ledit permis et pouvoir profiter de ce cite naturel d’une beauté intemporelle (sauf tous les déchets de plastique qui traînent tout le long de la lagune)..
Les vents sont encore très puissants et notre camping-car semble balloter sur une mer houleuse!

26 janvier 2010, Lagune du Parc Knifiss-Naïla. Après une nuit de sommeil interrompu à cause des vents très puissants et qui nous brassent la cage, nous partons à la découverte du désert qui rencontre la mer. Nous descendons donc de la falaise (comme nous le pouvons) pour faire notre balade d’environ 10km dans le sable, tantôt stable mais parfois très mou. Mais quel spectacle ….Ça valait le déplacement! J’avais tellement hâte de voir ces deux éléments se rencontrer! C’est magnifique, c’est fort tout en étant d’une extrême douceur!

COUCHER : Lagune du parc Knifiss-Naïla (gratuit)
N28degrés 01,696’ W012degrés 14,457’

PHOTOS : Avec celles de Oued Ma Fatma

24 janvier 2010, Laâyoune (camping Bedouin)

24 janvier 2010, départ de Boujdour. Nous reprenons la route vers Laâyoune mais pour nous rendre au camping du bout du monde. Nous quittons la Nationale 1 et prenons une piste de 4.5 km (qui nous brasse en masse) pour nous rendre à notre camping, dans le désert et sans électricité. Nous espérons revivre un peu notre expérience d’une nuit dans le désert (dunes de Chegaga) avec ses millions d’étoiles.
Dès notre arrivée au camping, nous partons à pied pour aller voir les dunes car il est déjà 16H00 et que lesdites dunes sont à 3km (si nous marchons en ligne droite …ce qui n’est pas évident). Nous avons juste le temps de prendre quelques photos des dunes qu’il est temps de revenir avant la noirceur.
Arrivés sur la colline qui surplombe notre camping, nous nous rendons compte que notre coin perdu …ben s’est transformé en lieu rendez-vous d’un groupe 200 personnes faisant le rallye Hongrois « Budapest/Bamako ». C’est très impressionnant de voir les équipes (médicale etc) et les équipements (garage mobil) qui les accompagnent. Toutes ces personnes coucheront sur place, certains avec leurs tentes par terre et d’autres dans les airs! (Maxime va voir les photos, tu vas adorer!)
Alors nous aurons donc une nuit sans calme et sans étoile car le ciel est très nuageux …mais avec des vents exceptionnels (ayant des pointes jusqu’à près de 100km/heure selon ce que l’on nous a dit)

COUCHER: Camping “Désert ex roi Bedouin” (60 dh)
N27degrés 27'713 W013degrés 03,112’

PHOTOS : Avec celles de Oued Ma Fatma

23 janvier 2010, Boujdour

23 janvier 2010, départ de Laâyoune vers Boujdour, l’extrême sud. Pour nous y rendre nous roulons 175 kilomètres dans un paysage de plat saharien désolant. Nous nous rendons à cet endroit car nous voulons prolonger notre séjour au Maroc de quelques semaines et, selon notre guide, c’est à cet endroit que nous recevrons de l’aide afin de compléter les formalités nécessaires. Après avoir pris les photos et fait les photocopies nécessaires, nous apprenons qu’il est trop tôt pour faire notre demande (il nous reste 28 jours à faire sur nos 90 permis).
Nous resterons à coucher au camping mais nous quitterons dès le lendemain car l’endroit ne nous plait pas vraiment. La plage n’est pas belle et le village n’est pas aussi sympathique qu’à d’autres endroits et surtout, les enfants sont très racoleurs ... ce qui devient pénible.

COUHER : Camping Sahara Line (65 dh)
N26degrés 07,933’ W014degrés 29,707’

PHOTOS : Avec celles de Oued Ma Fatma

22 janvier 2010, Laâyoune, (Foum Eloued)

22 janvier 2010, départ de Tan-Tan plage. Tout le long des falaises, des pêcheurs avec leurs abris de fortune, peuplent le paysage. C’est une pêche très particulière qui est pratiquée sur ces falaises, ce serait une méthode héritée des espagnols (Laâyoune étant une ancienne ville espagnole). Un cercle en fer hérissé à l’intérieur de gros hameçons pour les prises trop grosses qui risqueraient de casser le fil lors de sa remontée. Le corps du poisson, lorsque le mécanisme est actionné, passerait au travers de l’anneau.
Sur la route, nous rencontrons plusieurs panneaux nous priant d’être vigilent car il y a des dromadaires qui peuvent traverser la route …c’est plus exotique qu’un orignal mais ça peut faire aussi mal! À un moment donné, dans ce désert rocailleux, j’aperçois enfin des dunes isolées du Sahara qui rencontrent la mer. Un peu plus loin, le décor change du tout au tout et je vois une saline.
Arrivés à Laâyoune, nous sommes victimes d’un embouteillage plutôt particulier! Nous nous rendons au camping Nil, à la plage de Foum Eloued.


COUCHER : Camping Nil (50dh avec électricité)
N27degrés10,547’ W013degrés 23,556’

PHOTOS : Enfin!http://picasaweb.google.ca/jheuro2009/143IdAissaTanTanPlageEtLaayouneMaroc#

21 janvier 2010, Tan-Tan plage (El Ouatia)

21 janvier 2010, Id Aissa. 09H00, nous sommes prêts pour notre balade à dos d’âne. Les cascades sont environ à 3km de notre camping. Nos guides nous font passer par de très petits sentiers de terre battue et de rivière séchée très rocailleuse. Nous longeons un canyon de toute beauté parsemé de cailloux, d’oasis et de cascades à l’eau cristalline.
…Magnifique! Le seul petit problème vient de l’âne de Jean …ce dernier ne veut pas se mouiller les pieds ou piler dans la boue! Son maître doit faire descendre Jean et aller lui faire faire de grands détours …à son grand déplaisir!!!!
De retour vers 12H00 c’est le départ vers Tan-Tan …où nous entrerons dans le Grand-Sud et le Sahara marocain (sur la carte nommé Sahara Occidental mais ce serait mal vu, dans la région, de le nommer ainsi!). Les routes sont rectilignes où se succèdent des paysages désertiques, d’immensités arides et de dunes isolées plantées sur la rocaille. Les falaises qui surplombent le rivage se succèdent pendant des centaines de kilomètres. Sur les plages, des bateaux sont venus s’échouer on ne sait trop pourquoi. À l’entrée de la ville de Tan-Tan, deux dromadaires de pierre, nous souhaitent la bienvenue.
Nous nous rendons jusqu’à Tan-Tan plage où nous marcherons pendant quelques kilomètres sur ladite plage.

COUCHER : Camping sauvage sur bord de plage (gratuit)
N28degrés 29,482’ W009degrés 20,478’

PHOTOS : Avec celles de Laâyoune

20 janvier 2010. Id Aissa

20 janvier 2010, Tafraout. C’est le départ pour Id Aissa. Comme nous sommes dans l’Anti Atlas, tout le long de la route c’est une succession de montagnes …certaines chevelues mais ridées, d’autres plutôt arides mais habitées par des nomades et certaines aux formes géométriques colorées. Nous traversons un barrage où l’eau est couleur de la glaise. Puis nous arrivons finalement à Id Aissa et l’agadir (anciens greniers empilés, datant du 2e siècle où étaient entreposées les objets de valeurs et les denrées périssables.
Aussitôt arrivés, nous nous dirigeons vers l’Agadir car il est 15H00 et nous voulons le visiter avant la noirceur. Comme nous cherchons le petit chemin pour nous rendre à l’agadir, trois petites guides improvisées nous montrent le chemin et nous escorte tout le long de notre ascension. La « leader » nous montre différents arbustes, trouvent des cailloux avec des fossiles de fleurs et nous cueille certaines plantes odorantes. Puis, surgit de nulle part, arrive le gardien de la kasbah qui malgré son âge avancé, gravit la montagne pour nous ouvrir les portes de l’agadir. Très belle visite très intéressante qui valait les efforts fournis.
Je rencontre un guide à notre camping et lui demande pour faire une balade à dos d’âne jusqu’aux cascades. Pas de problème, les ânes seront là demain matin à 09H00

COUCHER : Auberge-Camping d’Id Aissa
N29degrés 14,593’ W009degrés 11,565’

PHOTOS : Plus tard ....avec celles de Laâyoune

17 au 19 janvier 2009, Tafraout

17 janvier 2009, Agadir. Après avoir fait nos emplettes, comme le soleil est toujours radieux et la température élevée (30 degrés), nous décidons d’en profiter pour nous rendre à Tafraout, petite ville au cœur de l’Anti-Atlas, à 1,000 m d’altitude et nichée dans les granits roses. Aux alentours de Tafraout, nous croisons plusieurs Ameln dont les femmes sont toutes habillées de noir et se cachent le visage lorsqu’elles nous rencontrent. Nous arrivons finalement à Tafraout juste à temps pour assister au coucher du soleil qui donne aux rochers (dont les arêtes aiguisées par l’érosion disparaissent en partie sous d’énormes éboulis aux formes bizarres) des couleurs chatoyantes.

18 janvier 2009, Tafraout. Oups! Le gardien du camping vient nous voir pour nous dire que nous avons une crevaison …pas de problème il appelle le spécialiste qui vient nous le réparer sur place. Jean en profite pour lui demander de passer au compresseur son filtre à air (précaution à prendre car il y a beaucoup de sable).
Nous profitons du fait que nous sommes dans la ville des babouches pour aller faire un tour dans les multiples boutiques du souk. Plusieurs artisans travaillent sur place et confectionnent des centaines de modèles de babouches.
À 14H00 (moment qui serait le plus propice à la vision), nous allons en face du bureau de poste pour essayer de trouver (sculptée naturellement dans le cirque montagneux) la fameuse tête de lion qui veillerait sur la vallée. En soirée, nous marchons dans la palmeraie clairsemée et nous assistons encore une fois au magique coucher de soleil.

19 janvier 2009, Tafraout. Nous voulons quitter Tafraout mais un clignotant apparaît sur le tableau de bord. Le gérant du camping appelle de nouveau le garagiste qui ne pourra venir avant 14h00. Comme je parlais à notre voisin du problème en lui disait que cela venait sûrement du fait qu’hier le filtre avait été déplacé, il me dit « c’est sûrement le câble du filtre ». Il vient voir et effectivement le mécano s’était trompé d’endroit lorsqu’il avait replacé le câble! En un tour de main, le moteur roule au ¼ de tour! Comme il est 15H00 nous décidons de rester une autre nuit à Tafraout et en profitions pour aller visiter un village berbère dont une maison aurait plus de 800 ans. Nous nous régalons par la suite de beignets chauds au sucre cuisinés avec une dextérité incroyable (3 beignets pour 20¢).

COUCHER : Camping 3 Palmiers (35dh)
N29degrés 43,316’ W008degrés 58,779’

PHOTOS : http://picasaweb.google.ca/jheuro2009/142EnRouteVersEtTafrouteMaroc#

samedi 16 janvier 2010

14 au 16 janvier 2010 ...Départ d'Audrey-Anne et Agadir

14 janvier 2009, Sidi Ifni. Tôt le matin, nous quittons Sidi …direction l’aéroport d’Agadir car c’est aujourd’hui quAudrey-Anne nous quitte pour se rendre en Thaïlande (Agadir/Paris et après Paris/Beijing/Bangkok). J'espère qu'elle n'aura pas de problème car Jeannine (une amie française, partenaire de scrabble) m'a dit avoir entendu à la télé qu'il y avait grève dans les aéroports de Paris.
Je suis chavirée par son départ et j’éprouve un amalgame de sentiments…de bonheur (elle a tellement rêvé à ce moment) et de tristesse (la promiscuité engendrée par cette cohabitation (dans un si petit camping-car), pendant deux mois, a créé des liens bien difficiles à couper!
Après un « au revoir » émouvant, nous quittons l’aéroport pour nous rendre au Camping International d’Agadir où un carrossier nous attend afin d’effectuer les réparations (suite à notre accrochage en République Tchèque …vous vous souvenez?) à l’arrière de notre camping-car. En plus, nous devons acheter une batterie car la nôtre montre des signes évidents de faiblesse (nous avons dû nous faire survolter à Sidi Ifni).
…J’peux bien vous le dire, j’ai vécu le premier souper sans Audrey bien tristement … je savais que la porte ne s’ouvrirait pas et que je n’entendrais pas son habituel et rieur « Quecou « . J’ai trouvé son élastique à cheveux qu’elle portait toujours au poignet …je l’ai mis au mien … superstitieusement pour être certaine qu’elle me revienne!

15 janvier 2009, Agadir. Nous avons repris nos bonnes vieilles habitudes et avons parcouru une partie de la ville en vélo afin de trouver une batterie. Nous avons acheté la batterie (850 dh …environ $125.00 pour 60 ampères) et Jean l’a installée pendant que je me faisais couper les cheveux (pas si mal).
Les réparations du motorisé vont bon train (la pièce que nous avions achetée à Lyon est posée et la partie résine est complétée) et si la température est clémente, (les réparations étant faites directement à notre emplacement, au camping) la peinture devrait être terminée demain.

16 janvier 2009, Agadir. La réparation est terminée et elle est impeccable! Ce matin (comme à tous les matins) le marchand de poisson frais est passé, nous avons acheté une sole qu’il nous a "fileté" sur place! Après nous sommes allés, en vélo, faire nos achats de fruits et légumes au souk. Ici, c’est le mois de juin du Québec (le thermomètre indiquait 30 degrés) car c’est le début de la récolte des fraises! …Délicieuses! (tout comme la sole que Jean a fait griller à la perfection!)
Youpi! Des nouvelles toutes chaudes ....Audrey-Anne est bien arrivée à Bangkok!

COUCHER : Camping international
N30degrés 25,407’ W009degrés 36,483

PHOTOS : http://picasaweb.google.ca/jheuro2009/141LeDepartDAudreyAnneEtAgadir#

mercredi 6 janvier 2010

22 décembre 2009 au 13 janvier 209, Sidi Ifni

22 décembre 2009, Départ pour Aglou-Plage. Après un arrêt dans ce petit bled, nous avons décidé de ne pas y coucher et de nous rendre directement à Sidi Ifni. Nous choisissons le camping El Barco car il est très bien situé …à deux pas de la mer et à une trentaine de marches (assez pentues) de la ville. Jean tombe en amour avec l’endroit et nous décidons donc d’y fêter Noël …. le jour de l’an et encore plus!

Nous célébrerons donc Noël avec des tajines et la fête à Audrey avec des couscous. Quant à la nouvelle année, elle s’entamera avec des mets exotiques vraiment délicieux (soupe harira, Medfouna (sublime) et passtilla aux fruits de mer) au son d'un orchestre marocain des plus entraînants. Ce qui est particulier au Maroc, c’est que se sont les hommes qui se donnent en spectacle et qui dansent. …déhanchements garantis! (Et moi, en bonne « Couguar » j’ai dansé avec un p’tit jeunot!) …Si Jean espérait la danseuse du ventre exotique, il est resté sur son appétit ...mais il s’est vengé sur les desserts exquis!
En revenant au camping, j’ai ouvert ma bouteille de champagne (que je suis donc prévoyante) et nous avons continué la fête jusqu’à 3H00 du matin ...sans Jean qui est allé se coucher à 1H00.
Nous étions donc 2 québécoises, 2 espagnols, 1 polonaise, 2 hollandais et 1 français …et chacun a trouvé le moyen de communiquer avec les autres!

Les fêtes passées, nos journées s’écoulent en prenant de grandes marches pour aller faire nos courses au village (à date, la température est presque toujours agréable et le soleil est au rendez-vous). Sinon, nous nous promenons sur la plage, à marée basse (même si je ne peux me promener en maillot de bain ...car ici ça ne se fait pas!). Nous ne nous sommes pas encore baignés car la mer est très froide et très agitée (l’hiver est la saison du surf ). Nous avons acheté u n jeu de pétanque usagé d’un marocain, ce qui nous permet de bouger tout en nous amusant! On ne sait jamais …peut-être deviendrais-je « Championne de boules ». …à moins que je devienne experte en prises de photos de couchers de soleil …ils sont magnifiques!

Audrey et moi sommes allées visiter la plage de Lagzira et ses arcs magnifiques (voir photos). Nous sommes aussi, elle et moi, presque devenues caféïnomanes car notre sortie quotidienne nous amène toujours (pas tellement d’autres endroits où aller) dans un des nombreux cafés (où il n'y a jamais de femmes ...sauf quelques touristes!). Nous guérirons sûrement de cette maladie car nous avons récemment découvert les « panachés » ...Mélange d’avocat, banane, orange et pomme broyés servis dans une base de lait et rehaussé d’un peu de grenadine (...lorsque nous apportons nos cubes de glace …c’est génial!).

Jean s’habitue très bien à ce genre de vie! Son passe-temps favori est de penser de quoi seront faits les prochains repas et de les cuisiner! (Il dit qu’il veut reprendre certaines des livres perdues …ce qui n’est pas mon cas!). Quant à moi, après avoir vécu en nomade (et avoir espéré relaxer un peu), le sédentarisme dans ce petit village (moins ouvert que Agadir) me pèse un peu… (Je vous entends ….la misère des riches ...qu'elle ne vienne pas se plaindre pendant qu'on pelte de la neige et qu'on se les gèlent ...d'accord mettons que j'ai rien dit!

P.S. 1 : J’ai été longtemps sans pouvoir faire mes « blog » journaliers car mes coordonnées sont dans le portable régit par le système d'exploitation Vista …et ce dernier ne reconnaît pas certains "rooter"de là l'impossibilité à me brancher aux différents réseaux. (J'espère que ça a du sens car Jean n'est pas là pour me dicter....)

P.S. 2 : Tant que nous serons à Sidi Ifni, je n’écrirai pas dans mon carnet électronique tous les jours car je ne veux pas vous ennuyer avec notre quotidien ...dès que nous reprendrons la route je vous tiendrai au courant.

COUCHER : Camping El Barco
N29degrés 22,966’ W010degrés 10,565’

PHOTOS:http://picasaweb.google.ca/jheuro2009/140SidiIfniMaroc# ...des nouvelles photos ont été jointes

21 décembre 2009, Tiznit

21 décembre 2009, départ d’Agadir pour Tiznit, ville présaharienne avec ses maisons de pisé dispersées parmi les palmiers et enfermée dans 6km de murailles roses. Tiznit est surtout un grand carrefour où convergent les routes d’Agadir, Guelmin, Tafraoute et Aglou-Plage …qui est notre prochaine destination.

COUCHER: Camping municipal de Tiznit (48dh)
N29degrés 41,748’ W009degrés 43,480’

PHOTOS : Aucune

20 décembre 2009, Agadir

20 décembre 2009, Imi Ouadda, c’est le départ pour Agadir. Nous voulons aller vérifier le camping municipal d’Agadir, (même s’il n’est vraiment pas bien coté dans notre livre) car il a l’avantage d’être situé en plein cœur de la ville. Après 24 heures, nous avons déduit que c’est bien son seul avantage car il est dispendieux et les sanitaires sont vraiment dégueulasses …pas question de prendre une douche ici!
Nous avons questionné certains français afin de savoir pourquoi ils demeurent là …tous nous ont répondu que c’est pour être près de la ville où il y a toutes les commodités (restos, médecin, dentiste, épiceries à grande surface, souk etc.) et les belles plages. Effectivement, nous avons marché sur la très longue promenade (boardwalk) qui longe la mer et, même s’il était 22H00, elle était bondée, animée et sécuritaire.


COUCHER: Camping municipal (108kh)
N30degrés 25,407’ W009degrés 36,483

PHOTOS : Aucune car problème avec la caméra

19 décembre 2009, Imi Ouadda

19 décembre 2009, Taroudant. Nous quittons cette belle ville fortifiée pour nous rendre à Imi Ouadda, toute petite ville située à 30 km au nord de la superbe baie d’Agadir (elle couvre plus de sept kilomètres de sable fin et jouit de trois cents jours d’ensoleillement par an).
Nous voulons aller visiter, en éclaireur, le camping Atlantico (plutôt complexe touristique car il contient plus de 700 emplacements et une multitude de services et de l’animation). Comme nous resterons au Maroc jusqu’au 22 février, nous cherchons un endroit où rester en sédentaire pour une longue période. Agadir et/ou ses environs serait ma destination privilégiée.
Le camping est magnifique et très bien organisé. Les emplacements sont d’une superficie respectable et tous les sanitaires sont d’une propreté exemplaire et les douches sont très chaudes et avec un très bon débit. Il y a de tout, café, restaurant, internet, épicerie, poissonnerie, bombonnes de butane de rechange, piscine etc.
Étant donné que le camping …c’est presque ce qui constitue la ville, il est possible de se promener habillé en européen et même de porter le maillot de bain (même s’il y a une piscine intérieure de réservée aux dames pour les marocaines pendant la saison estivale).
Contrairement à mes goûts usuels, j’aimerais bien passer les 45 jours dans ce complexe touristique car je ne me sens pas toujours à l’aise au Maroc.

COUCHER : Camping Atlantico Park de Imi Ouadda (90dh)
N30degrés 35,238 W009degrés 45,038’

PHOTO: Aucune car avons eu un problème avec la caméra

18 décembre 2009, Taroudant

18 décembre 2009, départ de Taliouine pour Taroudant. Cette ville mystérieuse semble sommeiller derrière un double écran de hautes frondaisons et de lourdes murailles crénelées, de pisé (glaise, cailloux et paille). Comme il pleut à notre arrivée, nous ferons le tour des murailles qui s’étendent sur plusieurs kilomètres, en calèche …comme des vrais touristes! La rue de notre stationnement est magnifique avec ses longs trottoirs de céramiques enjolivés de centaines de palmiers plantés, chacun dans leur enclave et bien alignés.


COUCHER : Stationnement payant (20dh)
N30degrés 28,417’ W008degrés 52,245’

PHOTOS: http://picasaweb.google.ca/jheuro2009/139TaroudantEtcMaroc#

17 décembre 2009, Taliouine

17 décembre 2009, Agdz, départ pour Taliouine, petite ville située dans un cadre désertique grandiose de montagnes plissées où l’ocre de la terre se confond avec celle des bâtisses. Cette ville est reconnue pour son safran, de la meilleure variété. Nous arrêtons donc à la coopérative (où la qualité est plus certaine) pour acheter du safran et la responsable nous explique tout le processus. La cueillette des fleurs se fait une par une, tôt le matin, avant que le soleil ne soit trop haut et ne risque de les flétrir. Les stigmates (trois par pistil) sont ensuite détachés de chaque fleur (à la main) et mis à sécher. Pour obtenir 1kg de safran sec, il faut en moyenne 140,000 fleurs car le séchage (qui permet de développer l’arôme et la saveur un peu piquante) entraîne des pertes de 80% du poids cueilli. Nous achetons un sachet pour 35 dh et une tasse de thé au safran nous est offerte.


COUCHER : Camping auberge Toubkal (40dh)
N30degrés 31,360’ W007degrés 53,640’

PHOTO : Incluses dans M’hamid

16 décembre 2009, Agdz

16 décembre 2009, départ du bivouac. Nous repartons donc en 4x4 à travers le désert pour retrouver notre camping …nous devons nous arrêter car le garde fou du 4x4 est brisé. La réparation est effectuée (une bonne grosse corde bleue) et nous regagnons le camping sans autres incidents! C’est le départ pour Agdz! C’est toujours spectaculaire de traverser des déserts de roches et d’apercevoir, tout d’un coup, au milieu de nulle part, une palmeraie avec sa végétation luxuriante.

COUCHER : Camping Kasbah de la Palmeraie (50dh)
N30degrés 42,700’ W006degrés 26,800’

PHOTO : Incluses dans M’hamid